Une journée à Farigoulette Bien souvent, c'est le téléphone qui me réveille vers 10-11h... Plus précisément, c'est le banquier au téléphone, qui me somme d'amener de l'argent avant midi. En fonction de ce qu'il y a dans la caisse j'optempère ou je baratine. Bon, j'y vais ! |
La journée commence bien ! Ensuite, c'est la solitude de la shaping room, 3 ou 4 planches jusqu'à 18h...
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Et toujours, prendre un peu de temps non-productif : le travail invisible... |
Vers 18h, les potes se pointent. S'il y a du vent, on charge tout le monde et le matos à l'arrière de l'Estafette, direction la plage du Jaï pour naviguer jusqu'à la nuit, quand les thermiques se renforcent.
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Sinon, direction le box de déco où tout le monde s'installe, la musique est à fond mais nous c'est pas les Beach Boys, plutôt Yello, Talking Heads, The Cure... Les joints commencent à tourner, je suis le seul qui bosse...
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Concentré malgré tout...
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Vers 22h, à la douche Moumouche ! Ayant retrouvé un peu de lucidité, je prépare la gamelle de Pavlov, le berger briard qui a accompagné ma vie depuis ses trois mois jusqu'à sa mort à dix ans seulement. Capable de se mettre les coussinets en sang pour continuer à courir après une balle de tennis, confiant à l'extrême et prêt à me suivre partout aveuglément. Il a été mon seul chien, amour indéfectible.
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C'est l'heure à laquelle je pars au Mistral jusqu'à l'aube. J'ai refait la déco de cette institution Aixoise, un projet hallucinant de panneaux peints animés par des séquences lumineuses pilotées par ordinateur, qui a parfaitement fonctionné jusqu'à 10 minutes de l'ouverture, où tout a pété... Il a fallu ensuite négocier avec les "tueurs"... J'y ai toujours eu bar ouvert, jamais déboursé un centime, je ne sais pas trop pourquoi. Gin tonic, tequilla frappée à l'époque de 37,2 le matin, à l'aube, je rentre déchiré... |
Ca
vire rapidement à l'indescriptible, on se met à expérimenter
de façon assez déraisonnable !
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ou